Legionella pneumophila : LpDCLICK lance un financement participatif


Legionella pneumophila : LpDCLICK lance un financement participatif

Le financement participatif au service de la santé

La start-up LpDCLICK lance son site web pour faire connaître au plus grand nombre le fort potentiel de son projet : elle vient en effet de mettre au point le premier dispositif d’autocontrôle terrain, plus rapide et tout aussi performant que la méthode réglementaire, permettant le dénombrement de la bactérie Legionella pneumophila, responsable de 6 500 cas de légionellose en Europe et plus de 30 000 cas aux USA.

Cette avancée technologique est d’ores et déjà suivie de très près par certains industriels car le potentiel marché est mondial, avec plus de 10 millions d’autocontrôles effectués chaque année. La start-up communique aujourd’hui sur l’initialisation de sa levée de fonds de 1,1M€ pour finaliser le développement, puis industrialiser et commercialiser ses kits dès 2018.

Une avancée exceptionnelle qui offre un immense progrès au niveau de l’autocontrôle du risque légionellose.

L’émergence récente de la bactérie Legionella pneumophila s’explique par son affinité pour les systèmes modernes d’alimentation en eau chaude comme les tours de refroidissement, les climatiseurs, les bains à jet, les bains à remous (jacuzzi), les douches etc. La bactérie provoque une forme de pneumopathie grave dont le taux de mortalité avoisine les 10%. Des analyses règlementaires sont donc obligatoires afin de contrôler ce risque sanitaire critique. Mais la méthode réglementaire, nécessitant plus de 10 jours de procédure, retarde la prise d’actions correctives et augmente le risque de propagation de la légionellose. Des autocontrôles rapides et performants représentent donc une solution efficace pour gérer ce risque, et s’ils ne sont pas obligatoires, sont fortement recommandés.

Aujourd’hui LpDCLICK offre une solution d’autocontrôle rapide et réalisable directement sur site sans l’intervention d’un laboratoire, avec un résultat équivalent à celui obtenu avec la méthode réglementaire, en 5 fois moins de temps et pour un prix comparable au coût d’une analyse réglementaire. Cette technologie de rupture, fruit du travail de deux équipes du CNRS (l’une en chimie, l’autre en microbiologie) est protégée par 3 brevets, et a donné lieu à plusieurs récompenses dans de prestigieuses revues tant scientifiques que grand public. Son principe est simple, l’échantillon d’eau à analyser est mis en contact avec un sucre spécifique que seules les Legionella pneumophila vivantes incorporent permettant ainsi de les détecter et de les compter.

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