Catégorie : News

12 Juil 2017

ImCheck : Deux candidats remarqués dans le traitement des cancers

La jeune biotech ImCheck Therapeutics s’était déjà fait positivement remarquée après une levée de fonds de 20M€, très rare pour des programmes en phase préclinique. ImCheck développe des traitement contre les cancers en utilisant une approche d’immuno-oncologie.

La société prévoit d’entrer en phase clinique, au milieu de l’année 2019, avec deux candidats « first in class » ciblant les check-points inhibiteurs et une famille de modulateurs immunitaires, comme l’annonçait Poerre d’Epenoux (CEO d’ImCheck) au magasine Biotecfinance.

La société est actuellement soutenue par plusieurs fonds d’investisseurs majeurs : Kurma Partners, Boehringer Ingelheim Venture Fund, LSP et Gimv.

29 Mai 2017

Mohand Sidi Saïd de l’extrême pauvreté à la gouvernance de Pfizer

Mohand Sidi Saïd, né dans un village reculé de Kabylie, très tôt orphelin de père il a connu dans son enfance des périodes de grande pauvreté. Après des études à Alger il émigre en France pour poursuivre ses études à l’IAE avant de partir aux États-Unis et obtenir son MBA à l’Université Carnagie Mellon de Pittsburgh . En 1965 il entre chez Pfizer, le plus grand acteur de la santé humaine, comme délégué médical. En 1977 il devient Directeur général Afrique du Nord et Afrique de l’Ouest et à son départ à la retraite en 2005 il occupait le poste de Vice Président.

Extrêmement marqué tout au long de sa vie par les injustices et les inégalités, il écrit en 2012 “L’esprit et la molécule”  dans lequel il retrace son parcours et “Au secours, notre santé est en péril” qui alerte sur les difficultés des plus pauvre à accéder à leur traitement.

Aujourd’hui il est devenu président du fonds de dotation d’Aix en Provence, qui œuvre comme mécène pour aider à financer des projets culturels, sportifs, environnementaux, socio-éducatifs et de santé publique. Il explique ce choix au cours d’un entretien donné pour Aix-en-Provence Le Mag (page 26).

 

11 Mai 2017

ImCheck Therapeutics un nouvel acteur de l’immuno-oncologie

La société ImCheck Therapeutics fondée en 2015, est une société de biotechnologie spécialisée en Immuno-oncologie, qui développe des anticorps dirigés contre des cibles des cibles nouvelles et qui émerge du Centre de Recherche en Cancérologie de Marseille (CRCM). ImCheck Therapeutics collabore avec les équipes hospitalo-universitaires à l’origine des brevets issus de l’Inserm, le CNRS, l’Institut Paoli Calmettes et de l’Université Aix-Marseille.

ImCheck Therapeutics mobilise 20 millions d’euros en immuno-oncologie

Cette jeune société a annoncé le 02 Mai la clôture de son premier tour de table bouclé à 20 millions d’euros avec un pool d’investisseurs de référence. Il réunit Boehringer Ingelheim Venture Fund, Kurma Partners, Idinvest, Gimv et LSP, qui prennent la majorité du capital.

Les résultats très encourageants obtenus sur les anticorps actuellement en développement laissent espérer une entrée en phase de test clinique au début de l’année 2019.
11 Mai 2017

Concours Start-up 2020 organisé par le Crédit Agricole

Cette année, l’équipe Capital & Innovation du Crédit Agricole Alpes Provence a décidé d’innover dans le domaine des concours de start-up en lançant le premier mass pitch « Start-up 2020 », une production participative inédite pour ce type de concours.

En juin 2017, durant ses ateliers du numérique, tous les salariés de la banque mutualiste et coopérative seront invités à voter électroniquement pour désigner la start-up lauréate de ce « contest ».

Pour postuler, les entreprises doivent remplir les critères suivants:

  • être domiciliées dans les départements du 05, du 13 ou du 84,
  • avoir été créées après le 01 janvier 2015,
  • et avoir une activité innovante, qui implique un développement digital.

Sur l’ensemble des candidats, cinq entreprises seront présélectionnées par un groupe d’experts.
Elles bénéficieront de la réalisation de vidéos pitch qui seront diffusées aux 2200 personnes à convaincre pour les aider à faire leur choix.

Cliquez ici pour être redirigé vers la page de candidature. 
Elle restera ouverte jusqu’au 28 mai, 23h59

28 Avr 2017

Neotys : une start up française implantée aux US un an après sa création

Les détails d’une success story

 

Créée en 2005 la société Neotys développe des solutions logicielles pour améliorer la qualité et la performance des systèmes d’information. Sa solution phare NeoLoad, teste les performances des applications Web en utilisant des scénarios personnalisables pour la charge et le stress.

Deux mois après sa création, Neotys a reçu une commande importante d’un client américain, au bout de la première année le marché U.S. représentait 40% des ventes globales. En 2006 la société fait appel à un agent local pour développer le marché outre Atlantique.  En 2009 le marché américain représente 200 clients et 1 million de dollars de revenus récurrents par an.

De 2010 à 2014 Neotys consolide ses opérations en créant un bureau à Boston et à la fin de l’année 2014 elle réalise sa première levée de fond de 3 millions d’euros en France auprès d’Ardian et de la BPI pour faciliter son développement aux États-Unis.

A la fin de l’année 2016 c’est 50% du chiffre d’affaire de la société qui est réalisé aux U.S. et 20 employés recrutés sur place.

 

Cet article est un résumé provenant du site Maddyness qui a décidé de réaliser une série d’articles sur des éditeurs français de logiciel qui se sont développés aux États-Unis.

06 Avr 2017

Neurochlore et Servier s’associent pour lutter contre l’autisme

Les Troubles du Spectre Autistique : un fort besoin médical

Depuis sa création en 2011, Neurochlore développe des stratégies thérapeutique afin d’améliorer les pathologies liés au développement du cerveau. Hébergée au sein de l’Institut de Neurobiologie de la Méditerranée (Inmed, Marseille), centre public français travaillant sur le cerveau fondé par le Dr. Ben-Ari, la société a tissé des liens étroits avec des experts scientifiques dans certains domaines de la neurobiologie développementale et des désordres neurologiques, favorisant les interactions entre recherche fondamentale et appliquée. La société Neurchlore est détentrice d’un brevet international pour l’utilisation d’un diurétique, un antagoniste du co-transporteur de chlore NKCC1, dans le traitement des Troubles du Spectre Autistique (TSA) et d’un autre syndrome avec autisme associé.

 

Une naissance sur 100 est touchée par le TSA, en France ce sont , 650 000 personnes qui vivent avec une condition du spectre de l’autisme, selon les prévalences reconnues au niveau international. Certaines estimations postule qu’en Europe pas moins de 5 millions de personnes seraient touchées.

 

Depuis mi-Mars 2017, Neurochlore et le laboratoire pharmaceutique Servier ont signé un accord de licence exclusive pour le développement et la commercialisation en Europe de la bumétanide, qui trouvera son indication dans le traitement des troubles autistiques chez l’enfant. Les phénomènes impliqués dans le développement des TSA sont encore largement méconnus. Classiquement les patients atteints sont traités aux moyens de neuroleptiques qui n’offrent pas de résultats satisfaisants. Ce nouveau traitement pourrait devenir le premier traitement global des symptômes clés de ce trouble neurodéveloppemental complexe.

 

Selon les termes de l’accord, Servier développera et commercialisera le produit en Europe et Neurochlore conservera les droits pour les USA. Les droits pour les autres pays sont en négociation. Le plan de développement inclut 3 études de phase 3 avec une formulation liquide orale destinée à l’enfant. Un dépôt de demande d’Autorisation de Mise sur le Marché est envisagé fin 2021.

 

Retrouvez l’interview du Pr Ben-Ari et de Christian de Bodinat, Directeur du pôle R&D des maladies neuropsychiatriques chez Servier.

31 Mar 2017

Nawa Technologies : les nanotechnologies au service du stockage d’énergie

Lancée en avril 2013 comme une spin-off du CEA, Nawa Technologies est une PME française basée à Rousset, spécialisée dans le développement, la fabrication et commercialisation de dispositifs de stockage d’énergie à base de nanotechnologie.

Spécialisée dans le stockage d’énergie électrique, Nawa Technologies conçoit des batteries à base de nanomatériaux structurés à base de carbone. Aujourd’hui, NAWATechnologies possède sa propre ligne pilote de production et réalise ses matériaux d’interfaces et ses premières batteries ultrarapides.

Pascal Boulanger, ex-chercheur au CEA, fondateur et PDG de Nawa Technologie, répondait récemment à une interview publiée dans La Tribune concernant les avancées significatives réalisées sur ces nouveaux types de batteries. Il confirmait que la ligne de production pilote était désormais fonctionnelle, cette année 2017 sera donc se passera donc sous le signe de la validation de performances auprès de partenaires importants : EDF, Socomer, Thales, European Space Agency, Airbus Safran Launchers, Almatech et Gemalto.

Des partenariats internationaux sont également envisagés avec l’Allemagne avant une croissance plus importante à l’international et notamment en Asie. De belles perspectives pour cette start-up nées sur notre territoire.

 

28 Mar 2017

Vect-Horus a de nouveau levé 2,5 Millions d’euros

Un espoir pour l’adressage de molécules au cerveau et une exemple de réussite pour les PME en Biotechnologie

 

La société Vect-Horus après sa sélection remarquée lors des Rencontres Internationales des Biotechnologies 2016 mais également le prix Frost & Sullivan 2016 qui récompense les technologies innovantes, la spin off du laboratoire de neurobiologie du CNRS enchaîne les succès.

Grâce à un apport de 2,5 millions d’euros, l’entreprise renforce sa trésorerie et apporte une visibilité à l’entreprise pour les deux prochaines années, comme l’expliquait le président et cofondateur Alexandre Tokay pour le site les Les Echos.

Vect-Horus totalise à l’heure actuelle 13,5 millions d’euros de fonds propres levés depuis sa création en 2005, démontrant l’intérêt croissant du marché pour cette solution. Le cerveau est un territoire mal connu et la barrière hémato-encéphalique un obstacle de taille pour les traitements actuelles. Les vecteurs peptidiques offrent enfin une solution à la fois pour des thérapies du futurs, mais aussi pour aider à l’investigation et donc à une meilleure compréhensions des mécanismes à l’œuvre dans le cerveau.

16 Mar 2017
CIR IODA consulting

CIR : Des précisions sur la prise en compte du personnel mis à disposition

Crédit d’impôt recherche : des précisions plus ou moins importantes sur la prise en compte du personnel mis à disposition

Dans une décision inédite du 25 janvier 2017 (n°390652), le Conseil d’État est venu apporter des précisions d’importance variable sur les conditions de prise en compte, pour le calcul du CIR, du personnel mis à disposition.

 

La portée significative de la décision : l’assimilation du personnel mis à disposition au personnel de l‘entreprise :

Sous réserve que le personnel mis à disposition effectue des opérations de recherche dans les locaux et avec les moyens de la société au profit de laquelle il est mis à disposition, celui-ci sera assimilé au personnel de l’entreprise et non à du personnel sous-traité. Ce faisant, ce personnel sera pris en compte, pour le calcul du CIR, dans des conditions bien plus favorables (notamment pris en compte pour le calcul des frais de fonctionnement).

La portée plus relative de la décision : possibilité de recours plus large à la mise à disposition de personnel :

En théorie, la décision du Conseil d’État autorise les entreprises à prendre en compte, en tant que frais de personnel et sous la réserve susvisée, l’ensemble du personnel de recherche mis à disposition d’une entreprise, que cette mise à disposition s’opère à but non lucratif ou lucratif.

 

De ce point de vue, la portée de la décision du Conseil d’État paraît cependant beaucoup plus limitée car :

  • Le personnel mis à disposition à but non lucratif, ainsi que celui mis à disposition à but lucratif dans un cadre légal (essentiellement le cadre du travail temporaire), pouvaient déjà être pris en compte dans le calcul du CIR.
  • Sauf cas limitativement énumérés, la mise à disposition de personnel à but lucratif est en principe illicite.

En outre, s’agissant de la prise en compte des frais de mise à disposition de ce personnel, l’administration indique que seules peuvent être prises en compte dans l’assiette du CIR les rémunérations et charges sociales des personnels de recherche concernés, à l’exclusion des frais indirects (frais de gestion de personnel, d’administration générale). En cas de personnel mis à disposition dans le cadre du travail temporaire, il convenait donc également d’exclure de l’assiette du CIR la marge prise par l’entreprise de travail temporaire. Une telle position ne semble pas avoir été remise en cause par la décision du Conseil d’État qui, en venant considérer que le personnel mis à disposition s’assimile à du personnel de l’entreprise (sous certaines conditions), n’a pas pour autant modifié les éléments de rémunération à prendre en compte au titre de ce personnel. La marge de l’entreprise de travail temporaire semble donc toujours devoir être exclue de l’assiette du CIR car, dans tous les cas, elle ne représente pas une rémunération pour le personnel employé. Or seuls sont pris dans la base du CIR les salaires, avantages en nature, primes, rémunérations complémentaires et cotisations sociales obligatoires du personnel ; les autres frais liés au personnel se trouvant en réalité compris dans les frais de fonctionnement.

 

Ainsi, notamment sur les dépenses de personnel intérimaire, la décision du Conseil d’État conforte plus qu’elle ne contredit la doctrine administrative, tout en posant de nouvelles conditions (travail dans les locaux de l’entreprise avec les moyens d’exploitation de l’entreprise). Elle ne permet cependant pas d’aller plus loin en intégrant dans ces dépenses la marge de l’entreprise d’intérim.

 

En collaboration avec le cabinet VLG

06 Mar 2017

MayaKare de nouveaux modèles de notation pour les Medtech

Dans un contexte où le secteur médical connait une véritable révolution (économique, digitale, technologique) MayaKare se positionne comme la première agence de notation et de scoring à destination des Medtech.

Dans une interview donnée récemment à Biotechfinance, Stéphanie Pantin, CEO de MayaKare expliquait l’importance de l’évaluation extra financière pour les fabricants de dispositifs médicaux. Ce système d’évaluation est basé sur plus de 18 pôles comprenant environ 480 critères, et il permet de mesurer d’un point de vue qualitatif, organisationnel et opérationnel le fabricant.

Cette analyse prend en compte les points critiques et les contraintes imposés par acteurs principaux du marché des dispositifs médicaux. « MayaKare se place comme le tiers de confiance qui entre le fabricant et le décideur financier » comme le rajoutait Stephanie Pantin, la notation finale permet de qualifier un projet de levé de fonds et d’apporter de nouveaux facteurs de réussite.

Pour en savoir plus sur MayaKare

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